3 mois d’hôpital #2/3

Après les trois semaines dans l’hôpital dont je vous ai parlé dans le premier article de cette série, on m'a transféré en rééducation. Le premier hôpital étant à l’autre bout de Paris, il était très difficile pour ma famille de venir me rendre visite. On a donc demandé à passer dans un hôpital moins loin de chez eux. Je me suis donc retrouvée dans une clinique à 10 min à pieds de chez moi, mais ayant pour spécialité la gériatrie. Moyenne d’âge : 85 ans.

La rééducation

Par chance, j’ai pu obtenir une chambre individuelle. Je m’y suis sentie très bien, elle était grande et lumineuse, avec une salle de bain immense. J’avais même la télé. Le cadre était très agréable avec un grand parc pour se promener. Les infirmières étaient vraiment adorables. Tous les midi j’avais le droit à mon plateau repas dans ma chambre, car en effet l'ambiance maison de retraite me déprimait un peu. Par contre je tiens à souligner que c'est l’hôpital où je suis restée le plus longtemps et aussi celui où j'ai le plus mal mangé.

Pour continuer dans la série miss catastrophe, dès mon premier jour j'ai fait une réaction allergique à un antidouleur que l'on m'a donné, avec des nausées et des pertes de connaissances, du coup nouveau scanner et consignée dans ma chambre avec tout un tas d'examens.

Les séances de rééducation

J'ai commencé la rééducation avec des séances de Kiné pour réapprendre à marcher et à me tenir debout. Non, aucun massage, mais du renforcement musculaire et pour une non sportive comme moi, c'est difficile et douloureux. Mon pire cauchemar était le Huber : grosse machine sur laquelle il n'est pas aisé de rester en équilibre. Les premières semaines j'ai continué à me déplacer en fauteuil, surtout quand ma famille venait se promener avec moi dans le parc, mais peu à peu, j'ai pu remarcher.

Machine Huber

Au bout de deux semaines je me suis aussi rendue compte que j'avais du mal à contrôler mes mains. J'avais l'impression qu'elles se battaient entre elles pour conserver les choses que je prenais. J'ai eu une bagarre psychologique de 10 minutes un jour pour lâcher un livre, chaque main tirant de son côté sans parvenir à le lâcher. Grand moment de solitude. J'ai donc eu le droit à un deuxième type de rééducation : l'ergothérapie. C'était très ludique, on faisait des jeux de société et des petits exercices d’adresse ou de sensibilité, comme reconnaître une matière au toucher ou retrouver des objets dans un bac de semoule, de riz ou de blé. J'ai même fait de la mosaïque, la cuisine ou les courses (oui, ça demande de la rééducation ça aussi).

Pour les exercices d'adresse on utilise des installations dans ce genre.

A mon arrivée, le médecin avait également trouvé que j'avais quelques problèmes pour parler. Donc la troisième semaine, j'ai commencé l'orthophonie avec une spécialiste de la neuro.

Au cours de mon séjour, le médecin a également diminué les médicaments que je prenais, très progressivement. J’ai été tellement heureuse quand on m'a dit qu'on pouvait arrêter les piqures d’anticoagulants. Elles étaient faites tard la nuit et étaient très douloureuses.

A mon arrivée, le médecin avait estimé que je resterai 6 semaines. Mais à la 6e semaine je n'avais toujours pas de nouvelles de ma sortie. Par chance j'avais beaucoup de visites, de ma famille ou de mes amis. La télé m'a aussi permis de tenir car les journées sont longues, bien que je me sois adaptée au rythme "maison de retraite" : levé 8h au plus tard avec petit déjeuner, déjeuné à 12h, repas du soir à 18h. Couché à 20h devant la télé.

Au bout de deux mois j'ai réussi à obtenir l'autorisation de rester un week-end chez moi. Le retour le dimanche soir a été difficile.

Nouvelle opération

J'ai continué en parallèle les séances d'ophtalmo dans le premier hôpital, pour comprendre ce qui se passait avec mon œil. La tâche du début était devenue complètement noire, je ne voyais plus qu'en périphérie. Après trois ou quatre visites, et n'ayant toujours pas de résultats, je suis passé dans un autre hôpital pour passer une échographie des yeux. Horrible. Vous voyez l'échographie pour les femmes enceintes ? La même chose : sorte de gros stylo avec un sphère au bout enduite de gel que l'on pose sur la zone à étudier : dans l’œil. Bon courage pour garder l’œil ouvert, et le gel colle pendant des heures par la suite. A partir de là mon ophtalmo a détecté un syndrome de Terson. C'est une conséquence courante d'une hémorragie méningée. Du sang se mélange avec le liquide contenu dans l’œil et le rend opaque. Le sang étant toxique pour la rétine, on m'a opéré la semaine suivante.

Nouveau transfert en ambulance pour passer deux nuits dans l’hôpital où j'avais été admise en urgence. Étant de nouveau en chambre double, je me suis adaptée à l'heure de couché de la personne qui partageait ma chambre : 19h30... Je me suis réveillé à 1h du matin, rendormie à 4h pour être réveillée à 6h par les infirmières. Pas les meilleures conditions. J'ai été opérée en début d'après-midi sous anesthésie générale. L’opération consistait à vider l’œil du liquide nommé vitré auquel le sang s’était mélangé et de le remplacer par un liquide artificiel. Je me suis réveillée assez rapidement et on a pu me renvoyer dans ma chambre pour mon premier repas de la journée à 16h. Mon œil me grattait beaucoup, comme s'il y avait du sable sous la paupière. J'avais un cache œil, donc rien n'était visible. Le lendemain j'ai vu un docteur pour le suivi. Elle m'a expliqué pourquoi ça grattait : les points de suture. Je ne m’attendais pas à en avoir. Quelques heures après, je suis retournée en clinique pour continuer ma rééducation, avec des dizaines de collyres à mettre chaque jour et un cache œil pour la nuit. 

Mes amis m'ont rapidement trouvé un nouveau surnom.

Retour à la maison 

Le problème c'est que n'ayant plus le droit de faire de sport ni de mouvements brusques, j'ai été contrainte d’arrêter la rééducation. Je suis donc enfin rentrée chez moi. Mon orthophoniste avait estimé que mon cas nécessitait quelques séances supplémentaires. J'ai donc fait ces séances chez une autre orthophoniste qui n'a pas détecté de problèmes majeurs. J'ai donc arrêté début janvier à la fin de mon arrêt maladie.

Je travaille donc depuis janvier. Ma reprise s’est faite en temps partiels, trois jours par semaine entre janvier et avril et quatre jours par semaine depuis avril. Je ne marche pas parfaitement et ai encore de gros problèmes d'équilibre, mais avec des béquilles ça fait l'affaire.

J'ai depuis ma reprise été hospitalisée à nouveau et ai effectué d'autres suivi. Ça sera donc le sujet du dernier article de cette série.

Si vous avez des questions sur les opérations ou les hôpitaux, n’hésitez pas. Je ne suis pas médecin, mais en tant que patiente, je peux expliquer comment se déroulent les interventions et la vie de patient à l’hôpital.

3 mois d’hôpital #1/3

Je ne savais pas trop comment "revenir" sur le blog après une si longue absence. J'avais promis d'être plus présente à mon retour de vacances... non, je ne les ai pas prolongées, j'ai été hospitalisée. J'ai hésité à écrire cet article "trop personnel", mais j'ai vu beaucoup d'articles et vidéos suite à la journée mondiale des maladies rares, et je me suis dit qu'en effet, on manquait d'informations sur certains problèmes de santé. Les "forum de santé" ne sont pas toujours sérieux et souvent on prend peur alors que l'on devrait être rassuré, c'est déjà suffisamment stressant d'être malade. Je précise que je n'écris pas pour me plaindre mais seulement pour expliquer mon absence et un problème de santé qui est plutôt rare quand on est "jeune".

Comme cet article était initialement trop long, je l'ai coupé en plusieurs morceaux, vous aurez donc différentes séquences, plus digestes.

" L'accident "

Après mes vacances, j’ai passé le dernier week end d’août chez mon copain, à l'autre bout de la région parisienne. Heureusement donc je n'étais pas seule. En pleine nuit, j’ai été réveillée par une violente douleur à la tête. Etant migraineuse, je suis habituée à avoir franchement mal, mais là c'était différent, le point de douleur n'était pas situé au même endroit et ma tête bourdonnait sérieusement. Je ne saurais pas dire combien de temps cela a duré, mais ça m'a paru être long. Finalement la douleur s'est intensifiée brutalement, a disparue d'un coup et je me suis rendormie. Mon copain, très inquiet, a préféré me réveiller. Apparemment durant la crise, je me suis crispée puis raidie, il a juste essayé de me desserrer le poing, mais malgré le fait que je n'ai généralement aucune force dans les mains, il n'a pas réussi. Comme je ne me souvenais pas de grand-chose, il a appelé les pompiers. Une fois sur place, ils m'ont examinée, comme j'ai commencé à avoir des nausées (ce que j'ai systématiquement en cas de problème de santé), ils m'ont diagnostiqué une gastro. Je ne suis pas médecin, mais j'ai déjà eu la gastro et ça n'y ressemblait pas. Ils m'ont quand même conduite aux urgences. 

Opération et soins intensifs

Je me souviens seulement être descendue du camion. Selon mon copain, on m’a laissé dans un couloir, j'ai eu de nouveau très mal, j'avais toujours des nausées et j'ai fait une nouvelle crise. Il est allé chercher quelqu’un pour que je sois prise en charge. Je ne connais pas la suite, pour moi c’est le trou noir. J'ai rouvert les yeux quelquefois, j'ai vu des gens de ma famille qui me posaient des questions très bizarres : "Tu me reconnais ?", "Tu sais où tu es ?". Selon mes proches je dormais beaucoup, je n’étais pas moi même, je ne parlais quasiment pas (le peu que je disais était parfaitement incohérent, je m'excuse auprès de mon chéri pour lui avoir donné le mauvais prénom...) et je me suis réveillée paralysée d'un côté (cela s'est amélioré je vous rassure). Quand j'ai enfin commencé à rester suffisamment consciente pour écouter, on m’a expliqué que j’avais été transférée dans un autre hôpital pour être opérée en urgence du cerveau à cause d’une rupture d’anévrisme. De mon opération, on m'a seulement dit qu'on m'avait passé un tuyau depuis la hanche jusque dans le cerveau pour placer ce qu'on appelle un Stent (sorte de minuscule résille métallique). On ne sait pas ce qui a pu causer cette rupture, il n'y a aucun élément déclencheur particulier, ça peut parfois être provoqué par une augmentation de la tension artérielle, mais pas dans mon cas, je revenais de vacances, et j'étais en train de dormir. J'ai passé une semaine en soins intensifs. J'étais rarement consciente et pas lucide du tout, persuadée que ce que je rêvais était réel, et inversement. Convaincue que je rêvais, j’arrachais mes perfusions, les infirmières ont été obligées de m'attacher au lit car à force, je devenais difficile à perfuser et je m’abîmais les veines. Alitée en permanence, je me tenais mal, ma scoliose n'a pas aidé, j'avais très mal au cou. La kiné a développé un concept un peu étrange pour m'aider, elle a fixé une minerve au sommet de ma tête qui était attachée aux barreaux du lit pour m’empêcher de pencher du mauvais côté. Après une semaine sous haute surveillance, je commençais à me stabiliser. On m'a donc déplacé en service de neurochirurgie. C'est d'ailleurs dans ce service que j'ai résolu mon problème de cou douloureux, grâce à la télé qui m'a forcé à regarder dans la direction opposée à celle vers laquelle ma tête penchait. (Sauvée par la télé !)

Service de neurochirurgie

J’y suis restée deux semaines, et fort heureusement, la chambre était mieux : elle possédait une porte, des toilettes, des murs opaques et je n'étais plus connectée à des tas de machines bruyantes. On m'y a transférée en fauteuil roulant, je pensais que c'était une simple formalité, mais on m'a dit que je n’avais pas eu le droit de me lever en soins intensifs. Je n'avais pas réalisé, surtout que dans mes rêves je marchais. C'est à ce moment-là que vous comprenez avec horreur qu'on vous a lavé dans votre lit mais surtout que vous portez des couches. Le lendemain matin, quand l'infirmière m'a dit que je pouvais me lever pour aller à la douche, je me suis levée avec entrain. Je suis passée par la position verticale pour terminer étalée par terre. Je ne savais plus me tenir debout. La douche à l’hôpital est devenue mon pire cauchemar. En deux semaines, je suis tombée tellement de fois dans cette salle de bain que je ne peux même plus les compter. J'ai même fait l'exploit, en glissant sur le sol, de tomber la tête dans l'armature métallique qui servait de poubelle. J'ai encore la cicatrice. Quand je me suis relevée, mes jambes ne me soutenaient plus, j'ai perdu connaissance et suis retombée. J'ai été récupérée par un médecin et j'ai eu le droit de passer un nouveau scanner. Miss catastrophe. Le reste du séjour s’est déroulé calmement. J’ai pris un nombre incalculable de médicaments (au moins une vingtaine par jours), eu des piqûres chaque soirs, fait pas mal de promenades en fauteuil roulant avec ma famille et j'ai même parfois marché dans les couloirs avec une kiné. J'ai aussi fait quelques visites en ophtalmologie car je m'étais rendue compte que je voyais rouge et double d'un œil, mais les ophtalmos n'arrivaient pas à voir ma rétine, j'ai donc dû revenir plusieurs fois. Puis on m'a passé en hôpital de rééducation, nous avons donc demandé à être transférer plus près de chez mes parents.

Voilà pourquoi vous n'avez pas eu de mes nouvelles depuis le mois d'août. Je vous expliquerai la suite de cette aventure dans un prochain article, je préfère ne pas faire un récit trop indigeste.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me les poster en commentaire, j'y répondrai sans problème. Mon entourage ne connaissant pas ce genre de problème de santé, je suis plus qu'habituée à tout expliquer.

Massage traditionnel Thaïlandais avec MyThaïSpa et Balinéa

J'ai peu publié ces derniers temps, :un enchaînement d'examens scolaires, de travaux chez moi, d'excès de boulot à l'école, et de partiels. J'ai finalement terminé mes études, mes partiels, mes travaux et en ai profité pour prendre quelques semaines de vacances. Mais je n'ai pas pour autant oublié ce blog, et par exemple, pour me détendre un peu avant mes partiels, j'ai testé le massage traditionnel thaïlandais en passant par Balinea.

Je ne vous présente plus Balinea, je pense que vous connaissez maintenant, et si ce n'est pas le cas, je vous invite à lire l'article que j'ai réalisé pour mon test du massage Ayurvédique pour lequel j'étais déjà passé par le site Balinea. Je vous recommande vivement ce site qui est vraiment très pratique et rapide pour accéder à un grand nombre de prestations beauté et bien être à des prix raisonnables.

Comme à mon habitude, j'ai choisi de tester ce massage directement en sortant du travail, cela m'évite de me déplacer sur Paris le week end, et je suis en bonne condition 'fatiguée par ma journée) pour profiter au maximum du massage

L’institut, MtThaïSpa, très facile d’accès, est situé à Paris, dans le 17^e à proximité d’une station de métro. Il propose des prestations originaires de Thaïlande, essentiellement des massages : traditionnels, aux plantes, aux huiles chaudes, massages des pieds, relaxant ou dynamisant. Il dispose également d’un sauna infra-rouge, tout y est dédié à la détente et à la relaxation. Actuellement le centre bénéficie du savoir-faire de deux masseuses professionnelles d’origine thaïlandaises qui maîtrisent les techniques traditionnelles du massage thaïlandais, et de la médecine thaïlandaise de l'école Wat Pho.

L'accueil - image tirée du site de My Thaî Spa

 

L’institut est d’une taille appropriée, les pièces ne sont pas trop grandes, on se sent dans un petit cocon. L’homme qui m’a accueilli en arrivant est très souriant et chaleureux. Je me suis tout de suite sentie à l’aise. Et l’hygiène est irréprochable, on vous proposera à votre arrivée une paire de « chaussures d’intérieur » (un genre de petites tongs tressées) pour que vous puissiez vous séparer de vos chaussures qui ont foulé les trottoirs parisiens !

J’ai toujours une petite appréhension avant de me rendre dans un institut de ce genre, peur de tomber sur une déco stéréotypée et poussiéreuse. Mais au final cela ne m’est pas encore arrivé. Cet institut est très chaleureux, la décoration est traditionnelle mais discrète et moderne. Rien à signaler non plus niveau hygiène. J’ai donc tout à fait apprécié l’aspect général de l’institut qui s’accorde au thème sans en faire trop et vous invite à la détente dans une atmosphère chaleureuse. 

La jeune femme qui m’a prise en charge m’a conduite dans la salle où se déroule le massage. Le lieu est également propre et chaleureux : lumière tamisée, musique basse, température agréable, tapis au sol, rideaux pour séparer la pièce en alcôves, matelas épais recouvert d’un drap propre. J’ai beaucoup apprécié le fait que la tenue que l’on porte pendant le massage nous soit fournie : un pantalon large avec une chemise ample, le tout arrive bien plié et sentant bon le propre !

La salle de massage - Image tirée du site de My Thaï Spa

Je n’avais jamais effectué de massage traditionnel thaïlandais, et quand j’en ai parlé à mon entourage ça les a fait sourire (je suis douillette). J’avais lu avant de prendre cette prestation que ce type de massage est très énergique, mais je suis restée courageuse ! J’ai été soulagée quand on m’a demandé si je souffrais de quoique ce soit avant de commencer, et que dans tous les cas, je pourrai demander si besoin d’augmenter ou de diminuer l’intensité des manipulations.

La première partie de la séance se déroule allongé sur le dos. Avant de commencer le massage, la jeune femme m’a passé une serviette chaude sur les pieds. C’est très agréable mais cela a pour but premier de rendre vos pieds propres car c’est par cette zone que le massage va débuter pour remonter par la suite vers les genoux, les jambes en général, le bassin, le ventre, les épaules, les bras et les mains. Le massage consiste en des pressions, des mouvements pour faire travailler les articulations, et des étirements. C’est plutôt agréable, on se sent détendu, un peu comme quand on sort d’une séance de sport, car on fait travailler les muscles et les articulations.

La deuxième partie se déroule allongé sur le ventre, et les parties précédemment traitées seront à nouveau massées, avec l’ajout du dos. Je suis quelqu'un de très stressée et je ne me tiens jamais bien, du fait d’une scoliose, donc j’ai les muscles du dos particulièrement contractés. La pression sur les muscles du dos est intense, mais bien que cela puisse être un peu douloureux dans mon cas (je devine que la jeune femme a détecté un nœud et l’a travaillé afin de le détendre), je me suis sentie bien mieux après. Avec du recul je m’aperçois même que ce point ne m’a pas fait souffrir depuis un moment.

La troisième partie du massage vous permet de vous remettre un peu de vos émotions avec un massage du visage, plus doux et à l’huile. Vos muscle sont traités avec délicatesse, et grâce à l’huile tout se fait en douceur. J’ai identifié durant le massage des pressions réalisées sur des endroits précis, je pense que c’est une sorte d'acupression (ces pressions qui permettent de détendre le corps ou de faire circuler l’énergie).

La dernière partie du massage, réalisée assise, est ce que j’appellerai la « partie sportive ». Principalement concentrée sur le dos, les bras et les épaule, elle consiste en un enchaînement d’étirements intenses. C’est à ce moment-là qu’il ne faudra pas hésiter à dire si cela est douloureux, car les étirements sont très agréables, mais il faut qu’ils vous soient adaptés au niveau de l’intensité. Ne sous estimez pas la jeune femme en face de vous, elle est assez petite et fine, mais elle a de la poigne ! Durant cette dernière étape, j’ai craqué d’un peu partout, je crois que je ne fais vraiment pas assez de sport et que je suis rouillée !

Au final je suis sortie de cette expérience en forme et détendue et  je crois que les effets peuvent durer un bon moment, car j’ai un peu moins mal au dos ces derniers temps. Je recommande donc ce massage à tous les adeptes des massages et du bien être, hormis s'ils souffrent de problèmes d'articulations, car ces dernières sont très sollicitées. J'y retournerai surement moi-même, mais la prochaine fois, je ne jouerai pas la kamikaze pour tester à fond et demanderai de baisser l’intensité des mouvements.

Le massage ayurvédique chez Celiphea

Récemment j’ai eu l’occasion de tester une nouvelle expérience : le massage Ayurvédique. 

J’ai rarement eu l’occasion de bénéficier de massages, une seule fois tout au plus. J’avais déjà entendu parler du massage Ayurvédique, mais sans creuser le sujet. Quand Balinea m’a proposé d’en tester un, j’ai saisi avec plaisir l’opportunité.

Je commence donc par vous présenter rapidement Balinea, dans le cas où vous ne connaitriez pas. Balinea est le leader de la réservation en ligne de soins beauté et bien-être. Son site internet vous propose un très grand nombre de prestations, très variées, allant du simple brushing chez un coiffeur au cours de sport en passant par les massages, les soins, les cours de maquillage, le relooking etc. et ce à des prix tout à fait raisonnables. Vous pourrez trouver des partenaires dans toute la France, il y a même des grandes chaines, comme les coiffeurs Toni&Guy. Je connais Balinea depuis longtemps, ayant travaillé chez une enseigne qui lui est historiquement proche, j’ai pu suivre sa création. Je savais donc par avance que je pouvais leur faire confiance les yeux fermés. Et je n’ai pas été déçu tant le site est bien conçu, clair et détaillé. 

Au préalable je me suis un peu renseignée sur ce type de massage, sur internet vous trouverez toutes les informations nécessaires. C’est un massage tiré de la médecine traditionnelle indienne qui est plutôt destiné à se détendre. Pour la grande stressée que je suis, c’était parfait. J’ai donc réservé rapidement un créneau, de façon très simple. 

Je suis passée par le site de Balinea, il suffit de choisir l’institut et la prestation que l’on souhaite effectuer. Vous trouverez pour chaque soin le détail de la prestation, le type de soin proposé, sa durée, le lieu, quelques photos ainsi que l’avis des internautes qui ont déjà bénéficié de la prestation. Un calendrier dynamique vous permettra de voir de façon très claire les créneaux disponibles. Il suffit de choisir celui qui nous convient le mieux, et en quelques clics, la prestation est réservée, payée et vous n’avez plus à vous soucier de rien, hormis de vous rendre sur place le jour dit.

Pour ma part, j’ai choisi de m’y rendre un soir, après le travail. Rien de mieux qu’un instant détente quand on est lessivée de sa journée. De plus, le centre que j’ai choisi se trouvait à moins de 20 minutes de mon lieu de travail.

J’ai testé ce massage chez Céliphéa, qui fait partie du centre Sésame. C’est un lieu qui regroupe des spécialistes du bien-être et de l’accompagnement situé près de la gare du Nord.

Je n’aurai pu choisir meilleur moment : une fin de journée ensoleillée. Arrivée à l’avance, j’ai pu me promener et profiter du soleil sur les bords du canal Saint Martin. C’est donc parfaitement préparée que je suis arrivée au pied du centre Sésame, sur une grande artère Parisienne où la circulation va bon train. Munissez-vous bien du mail de confirmation que vous aurez reçu afin d’avoir le code de l’entrée. Le centre se trouve au premier étage d’un immeuble typique parisien.

La première impression est souvent la plus importante. Elle a été plutôt bonne pour moi. La décoration de la salle d’attente est zen, mais très chaleureuse. Les fauteuils sont confortables, on s’y sent très à l’aise et détendu. Vous pourrez, grâce aux guides présents sur place, vous renseignez sur les partenaires du centre : les prestations proposées, qui sont très variées mais toutes consacrées au développement et au bien-être, ainsi que les carte de visites des personnes qui exercent ces soins. L’ambiance générale est très calme, on n’entend pas les bruits extérieurs, tout le monde est souriant et vous pourrez profiter d’un thé durant votre attente.

Salle d'attente, Image tirée du site de Balinea.com

Ici, on ne vous appellera pas comme un numéro en criant votre nom de famille. Céline est venue me chercher dans la salle d’attente, en chuchotant mon prénom. Elle est très souriante, très douce et vous met rapidement à l’aise. 

La salle dans laquelle va se dérouler le massage est loin du cliché un peu kitch que l’on peut se faire. Pas de galets ni de statues, encore moins de plantes en plastiques. La petite salle bénéficie d’une décoration douce et sobre, qui ne vous étouffe pas. Les murs sont blanc et chocolat, des couleurs très naturelles et douces et la lumière tamisée. Il y a amplement la place de circuler autour de la table de massage, qui semble extrêmement confortable, et la pièce n’est pas trop vaste ce qui permet de garder une ambiance intimiste. La température est ambiante, ni étouffante, ni fraîche et il réside une odeur douce et très agréable. Vous remarquerez une musique très discrète et aérienne, avec peu de notes, qui ne vous distraira pas mais vous aidera à vous vider la tête.

Salle de massage, Image tirée du site de Balinea.com

Avant de commencer, Céline me demande si je connais le massage Ayurvédique. Comme je débute, elle m’explique comment cela se déroule. C’est un massage qui se pratique fréquemment en fin de cure détox. Je n’en ai jamais fait, mais si un jour je décide d’essayer, je ne manquerai pas de revenir faire ce massage. Chez Céliphéa, les huiles de massage sont faites maison, et Céline m’en présente 2 différentes en m’expliquant leurs compositions. Que du naturel, et pour le choix je me fie à l’odeur : agrumes et cannelle. En règle générale, je n’aime pas vraiment la cannelle, mais l’odeur de cette huile est absolument divine, très douce et subtile. Des serviettes propres sont alors déposées sur la table, bien moelleuses, et vous pourrez vous étendre couchée sur le ventre. Pour les plus pudiques ou les plus frileuses d’entre vous, rassurez-vous, vous restez en culotte, et des serviettes sont posées sur vous afin de ne laisser découverte que la zone en cours de massage, ainsi, vous n’aurez jamais froid. Le massage peut enfin commencer, pour une durée d’1 heure. L’huile est tiède, voire même un peu chaude, (aucun risque de brûlure, rassurez-vous, la température est gardée sous parfait contrôle). J’ai été très surprise par ce massage, il me semble très différent des massages que je connais, même si mon expérience en la matière est très limitée. Céline m’avait décrit le massage avant la séance, en m’expliquant une alternance de mouvements appuyés et énergiques et de contacts plus légers et doux. En effet, j’ai identifié des mouvements vifs, ce qui est très agréable car cela fait chauffer l’huile, des pressions qui détendent vraiment les muscles, et des petits mouvements très doux au niveau des articulations, qui calment vraiment. Les zones sont traitées progressivement : une jambe, puis l’autre, le dos, les épaules et les bras. Puis, quand vous craignez que l’heure ne soit terminée et que ça soit passé beaucoup trop vite, il vous sera demandé de vous allonger sur le dos, car rassurez-vous, seule la moitié du temps est écoulée. Et vous pourrez à nouveau profiter : jambes, pieds, ventre, épaules, et chose à laquelle je ne m’attendais pas, visage et cuir chevelu. Ne vous inquiétez pas, il ne sera pas ajouté d’huile pour vous masser le visage et les cheveux. Les pressions sur le visage sont douces, il n’y a pas de réels frottements car la peau est sensible. Le massage du cuir chevelu permet vraiment d’achever de se détendre. La séance touche alors à sa fin. Prenez le temps de vous remettre et de vous lever en douceur. Vous pouvez vous habiller. Faites bien attention aux vêtements que vous prenez ce jour-là, votre peau n’ayant pas absorbé totalement l’huile, il ne faut pas avoir de vêtements très fragiles. J’avais toutefois un t-shirt blanc et il n’a pas été taché.

L’avantage d’être passé par Balinea, c’est qu’en sortant, vous pouvez rester sur votre nuage et partir, pas besoin de passer par l’étape du paiement. Vous aurez un choc en sortant dans la rue, pour moi il faisait encore jour, chaud, et on était en pleine heure de pointe avec une forte circulation. Le contraste est déroutant. Mais même le fait de prendre le métro n’a pas suffi à me perturber. L’odeur de l’huile, très délicate, vous accompagnera encore quelques heures, ce que j’ai trouvé agréable. Ma peau a mis du temps à absorber l’huile, donc attention si vous faites ce massage en journée et que vous prévoyez des activités par la suite. Je déconseille par exemple de vous exposer au soleil après, ou de fréquenter un endroit poussiéreux, vous finiriez brûlée ou très sale. Et laissez le temps à votre peau d’absorber l’huile, cela la rendra extrêmement douce.

Ce soin s’adresse à tout le monde. Bien que pour les femmes enceinte, il faudra apporter plus de douceur et moins de pression lors du massage, mais rassurez-vous, Céline vous le demandera avant chaque séance afin de s’en assurer. Elle est spécialiste des femmes enceintes, bébé et préparation à l’accouchement donc vous ne courrez aucun risque. Il semble parfaitement adapté pour les personnes qui terminent une cure détox, mais est tout à fait approprié dans le cas où vous souhaitez passer un agréable moment de détente et prendre soin de vous. Je le recommande donc sans hésiter, puisque j’ai trouvé cette expérience vraiment agréable et à la hauteur de ses promesses.

Si vous êtes tenté, faites vite, car en ce moment, le soin est à 35€ au lieu de 70€ grâce à une offre pour la fête des mères !